Le retour !

 

 

Voilà, après ces quelques jours reposants au bord de la côte Vilainoise, il est temps de repartir ... vers de nouvelles épopées !

 

Jour 7 : La Roche Bernard - Redon

Nous n'avons pas peur !

Nous nous levons de bonne heure, mais malgré toute la bonne volonté du monde et le rangement effectué au maximum la veille, nous n'avons réussi à partir qu'à 11h.

Direction Brico Marché Nivillac pour rétablir l'équilibre de la remorque uniroutiste. Sortir du vieux port est une épreuve, nous traînons les vélos; je n'ai jamais autant forcé sur mes bras de toute ma vie...

c'est cette route là mais genre sur longtemps

Donc une fois ça fait, on a réussi à aller jusqu'en bas du magasin. C'était encore un truc qui monte à fond alors bon... là, le début des emmerdements commence.

Donc la première chambre à air qu'on a été acheter, elle a été percée direct en ouvrant l'emballage, et donc elle était inutilisable. Du coup il a fallu y retourner. Sauf que comme je suis pas douée, j'ai pris la bonne taille mais pas la bonne valve. Là j'étais très énervée, en plus il faisait méga chaud. 

Finalement, on a réussi à partir avec l'ancienne chambre à air. (ouais...)

Donc là on a pris une route différente, savamment étudiée pour l'occasion.

 

Nous nous dirigeons vers Nivillac par la D176. C'est BEAUCOUP plus calme que la route de l'aller. C'est BEAUCOUP moins valloné aussi. Enfin, au début....

Jusque Saint Cry, je dirais que ça a été plutôt simple, malgré les reliefs. Après les choses se sont corsées... Au niveau du Val on a galéré grave... Il y avait une énorme pente, sur une route recouverte de graviers, et tout en virages. Les pneus crissaient, ça glissait, en plus la route était super étroite. Bref, c'était un mauvais moment à passer.

Ensuite, on a enfin aperçu la Vilaine et on était super content-e-s ! 

C'est là qu'on en n' a fait qu'à notre tête, aussi... et qu'on s'est retrouvé-e-s au milieu des champs...

 

ça a été compliqué d'en sortir. Effectivement, on a bien longé la Vilaine, mais à travers champ, quoi....

Après on a rejoint Théhillac, et là l'astuce consistait à rattraper le canal de Nantes à Brest pour éviter Rieux et tout ça.

Arrivé-e-s sur le canal, HOURRA !, on demande notre route. On est dans le mauvais sens... Oups! On prend le temps de pique-niquer, et c'est reparti.

Nous avons finalement atteint Redon avec plus de 40km au compteur. Fatigue !!! J'ai ait 2-3 crises d'asthme sur la route quand même...

Nous faisons un arrêt ravitaillement au Super U de Redon, puis direction le camping. En chemin, nous croisons l'élu... non, pas "l' Elu", mais un élu, celui que nous avions déjà vu sur le chemin de l'aller, et auquel nous racontons nos péripéties hautement trépidantes.

Nous arrivons au camping à 18h, nous empruntons une grille barbeuc, afin de cuire nos précieux achetés à O'Val en Vert ^^

Avant et Après le repas, le p'tit Bou s'est sociabilisé avec les enfants du camping, ils et elles ont bien joué ! Nous, les grand-e-s Bouboux, nous avons justifié pendant 10minutes environ l'encombrement occasionné par les raquettes de Badminton dans notre chargement.

 

Plus tard dans la soirée, nous avons pu voir le feu d'artifices directement depuis le camping, sur la bute de terre située derrière les sanitaires!

 

Jour 8 : Redon - Guipry Messac

On est parti-e-s au levé du soleil vers 13h. On était hyper crevé-e-s en fait.

QUELLE JOIE de retrouver le silence et la protection du halage !

Pour moi, la route a été beaucoup plus facile que les autres jours. Le Boubou chien a pas mal marché, 40kg de moins c'était top ! J'avais l'épaule en charpie par contre, d'avoir forcé sur les bras pour pas lâcher le guidon dans les côtes la veille.

On a fait la pause bouffe assez rapidement, puis on a repris la route jusque Brain sur Vilaine, étape de notre même trajet pour l'aller. 

On a croisé des vaches qui sont venues saluer Boubou !

Après Brain, on atteint la route goudronée, et là c'est Riding Party !

Personnellement j'ai beaucoup apprécié cette partie du trajet, j'ai chanté tout du long tellement c'était cool.

Mais je crois que Boubou a plus galéré que moi, sans doute parce qu'il ne pouvait pas se délester du poids dans la remorque de temps en temps...

 

J'ai voulu m'arrêter avant Guipry pour prendre ces photos :

Parce que j'avais déjà voulu le faire à l'aller, mais j'avais pas trop pu.

Et là.... Que voyons-nous en bas, du chemin, au bord de la Vilaine ? Un chien, couché dans l'herbe, seul... un setter.

Boubou chien lui a dit un truc du genre "SALUT TU VEUX JOUER ? T'ES QUI ? T'ES TOUT SEUL ? REPOOOOOOND !!!!" mais ça lui a fait peur, du coup c'est Boubou qui a mené la technique d'approche. 

Nous avons interrogé plusieurs personnes, mais sans grand succès. Voyant qu'il avait du mal à se lever et à marcher, Boubou l'a mené jusque la remorque canine dans laquelle il est monté sans hésitation.

Et là, la grande enquête a commencé. Sans grand succès au départ, jusqu'à ce qu'un monsieur nous dise qu'il s'agit d'un chien qui vit dans une ferme plus haut, et qu'il se balade tout le temps dans le coin. Nous faisons donc un détour pour nous rendre dans cette ferme... Sauf que la personne qui nous accueille n'a pas un setter mais un border collie...

Retour sur le canal toujours en compagnie du newbou' d'chien, nous interrogeons tous les gens que nous croisons et PERSONNE ne voit d'où il peut venir, ni où il habite. L'énigme des autochtones, c'était ce chien.

Du coup on le ramène jusqu'au camping, espérant pouvoir appeler le véto de garde (c'est toujours les jours fériés que ce genre de truc arrive...).

Personne ne répond...nous finissons par appeler la fourrière de Betton, dont la personne nous dit "ok, j'arrive dans 20 minutes".

20 MINUTES ? Combien de temps ça nous prend, à nous ????

Nous commençons à installer la tente en attendant. 

La chance : le chien est identifié !! deuxième chance : nous avons su après qu'il (ou elle, en fait) avait pu retrouver son/sa propriétaire, qui habite Bruz... 30 bornes pour un chien en piteux état comme ça, c'est chaud patate !

 

Après tout ça, pour nous requinquer, nous partons vers la pizzeria qui fait des pizzas géantes, et nous commandons deux "imprévu", soit 50cm de diamètre. Oui, deux. (la dame nous a regardé genre on était des monstres...)

En attendant qu'elles soient prêtes, nous avons été manger des frites (quoi de mieux que de manger en attendant de manger ?), puis nous nous sommes attelé-e-s à ça :

Précisons que cette pizza aux légumes surgelés n'avait que très peu d'intérêt gustatif... 

 

Jour 9 : Guipry Messac - Rennes : back home.

Nous partons là encore assez tard, mais nous n'en avons rien à carrer car ce soir nous dormons dans nos lits !

Boubou est allé chercher de quoi nous sustenter dans le Super U qui est pas loin du camping, mais plus loin que le Leader Price. Pas plus de succès là-bas, les végétalien-ne-s n'ont qu'à brouter l'herbe du camping.

Malgré un CAMION trop relou sur le chemin de halage qui nous a mis une pression monstre parce qu'il s'était trompé de chemin et était obligé de refaire tout le halage sur plusieurs kilomètres, pour rattraper la route (Rappelons que le halage est interdit à la circulation), le chemin était tranquille.

Nous faisons une première pause après 20 km, à l'écluse de Gailieu.

Après, il nous restait 13km jusque Pont-Réan, on les a bouffés !! On allait super vite, et c'était chouette.

Nous avons refait une pause à Pont-Réan.

On a mis deux heures à faire la fin 17km, j'étais claquée, j'ai trouvé la route super dure ! on a été obligé-e-s de déplacer / ouvrir des barrières de halage pour pouvoir passer avec les remorques. Pour rentrer jusque Cleunay, on est passé-e-s par la Prévalaye (en traversant les étangs d'Apigné), histoire de changer un peu de "décor".

 

Et nous voilà rentré-e-s !

 

Récapitulatif du trajet retour :

 

Jour 7 : La Roche Bernard - Redon via la D176 et les routes bordant la Vilaine, puis passage par le canal de Nantes à Brest. ça monte et ça descend.... (42km)

 Nuitée au camping de la goule d'eau à Redon, avec emprunt de grille barbeuc'.

 

Jour 8 : Redon - Guipry Messac  avec un arrêt à Brain-sur-Vilaine. Halage puis route goudronnée qui suit la Vilaine, puis halage à nouveau. (40km)

Nuitée au camping municipal de Guipry, supermarchés à proximité (Leader price ET super U)

 

Jour 9 : Guipry Messac - Rennes via le halage. (50km)

Back home.

 

Conclusion

Difficile de parler de route familiale au delà de Redon. Le voies empruntées à l'aller et au retour sont dangereuses et / ou très difficilement praticables, même avec un faible chargement.

Il est difficile d'envisager des enfants, sur leur vélo, faire la route.

Malgré tout, voyager à vélo reste un plaisir, et même un luxe : prendre le temps de prendre le temps est tout de même agréable. 

Pour les prochaines : ne pas s'encombrer de choses inutiles qui "pourraient servir" telles que : le vélo du p'tit Bou s'il n'en fait pas plus d'ici là; les raquettes de badminton; les maillots de bain; les cartouches de gaz sans réchaud; la table de camping.... (qui nous a tout de même servi, avouons)

Question équipement, revoir l'équipement du vélo 2 et ses poignées ergonomiques tournantes, changement du guidon, changement de selle (sans bec), porte bidon.....

 

Liens directs:

Rennes - La Roche Bernard (1/3) : Les routes de l'enfer.

Rennes - La Roche Bernard (2/3) les touristes